Bull' Poétique

A la Sainte Catherine...

La pluie a glissé
Sans discontinuer
Toute la nuit
Sur les toits endormis

Au petit matin mouillé
Faut il vraiment se lever
Ou plutôt cocooner
Sous la couette bouquiner

A la Ste Catherine
Tout prend racine
Serait ce un signe
Ou je m'enracine

Le poids de l'âge
Toute autre image
Deviendrait on sage
En tournant les pages

Un peu de gris
Quelques gouttes de pluie
Cela colore aussi la vie
Et c'est joli aussi



Silence

Vent, pluie, vacarme intense
Les volets de la Kbane claquent
Sortent les esprits démoniaques
Les arbres se tordent, dansent
Ils vrillent, entrent en transe
Vers le velux juste un regard
Qui se brouille, qui s'égare
Vers le nuit noire
Vent, pluie vacarme d'un soir
Puis ce fût le silence

****

Des gens heureux

Il y a la pluie qui glisse sur les carreaux
Il y a la buée qui colle au rideaux
Il y a la pendule qui sonne
Il y a les voix qui résonnent
Il y a derrière la vitre ce couple qui sourit
Il y a leur étreinte la nuit
Il y a leur amour qui luit
Il y a la solitude qui fuit
Il ya ce projet de vivre à deux
Il y a le Bonheur d'être deux
Il y a le pétillement dans leurs yeux

****

Voile de jour

Sous le voile du drap léger
Se dissipent les ombres du passé
Sur sa peau le souffle du vent
La ramène vers le présent
Elle entrouvre les paupières
Une douce et belle lumière
Le jour apparaît bleuté
se profile une belle journée
Tel le papillon, n'être que légèreté
Papillonner Rêver et s'envoler

****

Dernier jour d'Août

Sentir la chaleur sur sa Peau
Rêver au bord de l'O
Dernier jour d'Août
Cela ne fait plus aucun Doute
Le chemin de la rentrée Avance
Un demain où tout Recommence
Derniers instants Précieux
Des étoiles plein les Yeux
Se poser au bord de la Loire
Se laisser Émouvoir
Par le calme et l'Horizon
Douces Sensations

****

Il y a...

 Il y a les gouttes d’O de pluie qui perlent sur la fenêtre
Il y a dans mes mains votre douce lettre
Il y a le vent qui fait virevolter les rideaux
Il y a l’été et le tri de nos photos
Il y a le sourire de ma fille à travers l’objectif
Il y a tous ces petits matins dans le jardin, seule
Il y a l’odeur du pain grillé et le thé au citron
Il y a les nuages qui dansent dans le ciel
Il y a le souffle du vent sur ma peau
Il y a le souvenir de nos parties de scrabble
Il y a nos plongeons dans la piscine
Il y a les oiseaux qui chantent
Il y a tous ces petits riens qui m’animent
Il y a le chat qui joue dans le jardin
Il y a le bois de cèdre qui embaume la maison
Il y a ces belles journées de découvertes à vos côtés
Il y a ces longues soirées d’été où nous riions
Il y a le carillon qui tintinnabule au fond du jardin
Il y a la vie près de vous qui me comble
Il y a la vie sans vous, différente mais jolie aussi
Il y a l’été qui touche à sa fin
Il y a nos retrouvailles après-demain

*****

Un matin...

Sous le voile du drap léger
Se dissipent les ombres du passé
Sur sa peau le souffle du vent
La ramène vers le présent
Elle entrouvre les paupières
Une douce et belle lumière
Le jour apparaît bleuté
Se profile une belle journée
Tel le papillon n'être que légèreté
Papillonner rêver et s'envoler




La Pluie

Ce soir la pluie danse
Comme pour rompre le silence
Senteur de bois d'Olivier
Pour se réchauffer
La tête sur l'Oreiller
Elle les entend valser
Les gouttes de pluie
Alors vient la nuit
Elle se couche sans bruit
Le silence l'engloutie




*****

Tendre été

Se laisser bercer
Par le rythme cadencé
Des  vacances d'été
Sous les nuages ensoleillés

Longues pauses lecturées
Scrabbler et Partager
Se raconter, discuter
Regarder le temps passer

Dans l'eau bleutée sauter nager
Sur les transats bien rangés
Regarder les voilages danser
Sans oublier de rêver

Se perdre dans les ruelles dorées
Découvrir visiter rencontrer
D'artistes déjantés
En peintres et musiciens colorés

S'enfoncer se laisser happer
Dans les méandres boisés
Le château a bien changé
Sensations émerveillées


*******

La Vie

La vie oscille
La vie pétille
Juillet sourit
Et c'est ainsi
Se poser enfin
L'air serein
Voile d'ombrage
Dissipé au marge
Enfin du Bleu
Au fond de yeux
Le coeur papillonne
La vie tourbillonne
C'est certain
Un meilleur lendemain

*********
Le Livre

Un Souffle léger m’emporte vers l’abyme
Le livre se plie, se contorsionne, s’abîme
J’aime le tenir, le caresser, le feuilleter
J’aime l’instant où tout va commencer

Les lignes, sur le papier jauni, alors défilent
Autour de moi doucement le temps file
M’emportant au large vers d’autres contrées
Là où mes pensées aiment dériver

Les histoires des uns des autres s’emmêlent
Attentive je lis consonnes et voyelles
Entre réel ou irréel lequel va l’emporter
Je l’agrippe, le contemple, il va me bercer

Je le laisse m’emporter, suis sa captive
Les pages se tournent, je reste pensive
Sur le chemin vers tous les possibles
Enfin le point se pose, alors transparaît l’invisible

***

Week-end blanc


Un week-end blanc
Où elle s’accorde le temps
De souffler, de se poser
De respirer, ne plus penser

Fraicheur au petit matin
Tout semble calme et serein
Elle pose un pied lourd
Dans un bruit sourd

Surprise elle avance
La journée commence
Le soleil fait alliance
D’une nouvelle expérience

Tantôt souriante
Tantôt hésitante
Tout-à-coup, elle déchante
Continue, trébuchante

Il est là derrière elle
Pour lui prêter ses ailes
Il l’encourage
Il sent sa rage

Elle grimpe doucement
Retient ses larmes
Entre fatigue et peur
Où est le bonheur

Elle râle, souffle
A bout de souffle
Il lui tient la main
L’emmène vers demain 

En haut, tout se pose
Panorama grandiose
En prendre plein les yeux
Paysage merveilleux


"Où mène ce chemin
Au petit matin
Brouillard et silence
Doucement elle avance

Le soleil lui fait face
Juste une trace
Douceur orange
Tendre mélange

Enchevêtrement de fils
Le temps passé défile
Les oiseaux s'élancent
Pour une dernière danse."



Ardoise

La tête dans les Nuages
D'avoir découvert sans Ombrage
L'étang aux reflets Bleus
Nous ne le quittions plus des yeux





IL A NEIGE

Il a neigé sur Yesterday
Le temps de les Observer
Le temps de les Immortaliser
Et le vent a Soufflé
Les flocons ont virevolté
Ils se sont Envolés
Nous ont laissé un goût d'Inachevé



matin frileux


"Il y a des matins Frileux
Ceux qui rendent Heureux
Brise et Fraîcheur
Petit grand Bonheur

Sur la bords de Loire
Ne pas se laisser Choir
La brise glisse sur ses Joues
Pareil photo Anjou

Regarder le soleil se Lever
Clic et doigts Gelés
Essayer de la Capter
Dans un souffle Léger."

UN SOIR

"Dans les rues de la ville
Les guirlandes au ciel oscillent
Le carrousel fait virevolter
Petits et grands emmitouflés
Etoiles et sourires sur les visages
Annonçant de doux présages
Bientôt il sera de passage
Le Père Noël dans les nuages
Côte à côte elles déambulent
Tels des funambules
Ce soir tout brille
Et leurs regards scintillent."

UN MATIN SUR LA ROUTE...

"Il y a des matins
Où les nuages dansent
Où le soleil chante
Où tout est calme et serein

Il y a des matins
Où la lumière brille
Où la route défile
Dans un bel écrin."

BROUILLARD...

Prendre le chemin du Hasard
Dans l'épais Brouillard
Ne pas l'Apercevoir
Ou ne pas le Vouloir

Qui y a-t-il de Meilleur
Pour un tel Ailleurs
Il suffit d'être en son Coeur
Pour ressentir le Bonheur

DAME NATURE

Théâtre de la Nature
Mille et une Dorures
Apparaissent au petit Matin
Au détour du Chemin
Sous mon regard en Eveil
Devant une telle Merveille
Lumineuse et fraîche Peinture
Belles toiles ces Gravures


PETITES LUEURS

Un jour en Décembre
Où le temps était trop Lent
Où j'ai pris le Temps
De repenser à Novembre

De Petites Lueurs
Où Transparence et Légèreté
Où Diamant étoilé

 Ont symboliser le Bonheur


Mer Irisée

Pas de trêve pour le souffle du vent
Les nuages s’épaississent doucement
Ce soir la mer m’honore par sa présence
Je m’y perds dans le froid et le silence

Les vagues ondulent, recouvrent les galets
Fiers, les pieds dans l’eau posent alors les carrelets
Parés de filets, de bois ternis au fil du temps
Teintés de gris, de bleu, ils font face au vent

Leurs lignes se perdent alors, se confondent
Hypnotisée, mon âme vagabonde
Mon regard pénètre une telle immensité
Apparaît alors une douce et belle luminosité

Reflets grisés, bleutés, argentés
Je tente de les immortaliser
Entre ciel et mer les teintes s’harmonisent

A travers l’objectif, je suis conquise

***

Ce matin à la sortie du Village
Au détour d'un virage
M'est apparu dans sa robe rousse
Un chevreuil et sa jolie frimousse
Puis un second l’œil étincelant
Un troisième au pas hésitant
Un quatrième haletant
J'étais là comme hors du temps
Ils se sont arrêtés
Un peu plus loin dans le pré
Puis ont repris leur course effrénée
Sous mon regard amusé

***

Organiser ses journées
Pour ne pas végéter
Quelques activités
Pour se motiver
Le soleil, le saluer
Les étirements de mon kiné
Une dose de course à pied
Et le tour est joué
Je commence bien la journée

***

Araignée du soir 
Espoir
Où comment se débarrasser
d'un moustique entêté

***

Entre soleil et nuages
Entre clarté et ombrage
Entre chaleur et fraîcheur
Une journée de P'tits Bonheurs

*** 


Pas de rayons ensoleillés
Pour accompagner mes foulées
Au loin les corbeaux croassent
Sous mes pieds les feuilles se froissent
J'aime l'odeur de la pluie
Celle qui est là et sourit
Dans les champs elle embellie
Les feuilles de gouttes de pluie
En moi un peu d'air pur
J'aime m'emplir de cette douce nature

 ***

Tout est calme et serein
Dans ma campagne ce matin
Le soleil rasant et doré
Caresse les champs coupés
Qu'il est bon de courir sur le chemin
Les oiseaux chantant au loin
Encore quelques foulées
Pour déguster le pain grillé

***

Se lever au petit matin
Courir sentir respirer
Etre emplie d'entrain
Inspirer expirer
Cela fait du bien
Une belle journée commencée

***

C'est l'heure de se lever
J'avoue que je traine les pieds
Pas envie d'y aller
Mais il faut se raisonner
Quelques semaines à supporter
Bientôt tout sera terminé

***

Un jour facile
Un jour hostile
La vie défile
Savoir rester sur le fil
Se tenir en équilibre
Pour rester libre
La vie, cette brindille
Celle qui scintille
Ou celle qui vacille
Ce matin, cet immobile

***

Le vent s'est levé
Bourrasques et voiles soufflées
Le ciel s'obscurcie
J'observe, je souris
Les enfants sont revenus
Deux heures d'échanges ininterrompus
Les regards se croisent
Je les toise
Les bougies scintillent
Les yeux de ma fille brillent
Attentive les miens s'illuminent
La vie, jolie brindille

***

Soirée d'été
Calme et étrangeté
Y penser,se l'avouer
Je ne suis plus habituée
Pas de rire
Plus un sourire
En même temps
Pouvoir prendre le temps
Regarder ce temps
Qui se fait lent
Se laisser errer
Se poser, bouquiner
Contempler, admirer
Penser et rêver
A d'autres contrées
Remplies de complicité
Les enfants se sont envolés
Ce soir d'été

***

L’attente

L’attente hier soir
Celle qui remplit l’espoir
De me rendre légère
Comme un souffle dans la bruyère

S’expliquer discuter souffler
Par ses mains se laisser guider
Repartir fatiguée confiante
Courir vite vite rester souriante

Ce matin il me semble je vais bien
Serait-ce que cela va aller enfin ?
Il faut dire que l’année est rude
Remplie d’incertitude
J’ai hâte que cela finisse
Et qu’à nouveau elle fleurisse
Profiter du temps présent
Et le rendre pétillant

***

4h44

4h44 le cœur serré
Je me suis éveillée
Seule dans la nuit voilée
Sensation d’air iodé
Sur ma peau toute mouillée
Sur mon corps mêlés
Le froid et les embruns salés
Que fais-je ici au bout de la jetée
La mer claque, se dresse électrisée
La tempête était annoncée
Je reste là comme hypnotisée
Entre rêve ou réalité
Je me lève, repars essoufflée
Mais ai-je seulement rêvé

 ***

Profondeur de l’âme

Belle et douce voix ensoleillée
Ce matin sur mon répondeur
Je n’étais pas encore éveillée
Partie loin dans les profondeurs

De l’âme et des secrets
Qui frôlent ainsi le non-respect
Une évidence après tout ce temps
Mais où s’en va le présent

Thé citron sucré
Pour motiver ma journée
Il en faudra une bonne dose
Car le temps présent est morose

Mais je ne me laisserai pas emporter
Par tant de subversivités
De l’âme à tout cœur
J’en ferai une journée de petits bonheurs


***

Sortilèges

Les feuilles se froissent sous nos pas
Nous avançons cahin-caha
Le soleil se fraye un chemin
Au travers les branches, il prend fin

Devant nous elle se dresse Éclatante
Cette nature Verdoyante, Flamboyante
Monde doux et vert où les oiseaux chantent
Elle est là Triomphante

Mais elle peut aussi se montrer Inquiétante
Lorsque la nuit devient sombre, Effrayante
Pour petits & grands elle est hostile, Envoûtante
Encerclée par ses lianes Ensorcelantes

Elle règne entre Yzaut & Juzet
Ah ! Quelle belle forêt
La forêt aux mille & un sortilèges
Un doux et tendre Merci pour ce Privilège

***

Au col

C'est le regard émerveillé
Que je suis arrivée
Entre les laques de neige
Au col de Barège

Spectacle époustouflant
Tout est revêtu de Blanc
Les montagnes s'imposent
Nous marquons la pose

Quelques mètres de plus j'ai tenté
Le col d'Aubas, je l'ai frôlé
Le souffle du vent m'a découragée
Je me suis alors posée

Promesse faite, au dessus de Luchon
Bientôt nous reviendrons
Main dans la main nous avancerons
De crête en crête nous danserons

***


Chassé croisé de Pointillés
Sur l'asphalte bitumé
Ombre et Lumière entremêles
Tant d'années envolées

Reprendre le chemin étoilé
Là où tout s'est arrêté
Et regarder vers l'immensité
Toujours plus s'émerveiller


***

Journée Nantaise

Ah ! Cette journée ensoleillée
J’ai aimé la partager
Avec ma belle ensoleillée
A marcher découvrir observer

A se poser papoter déguster
A regarder l’eau ruisseler
A jouer au travers la brume sucrée
Devant le château fortifié

J’ai aimé cette journée ensoleillée
A glisser sur la Loire et flotter
A découvrir les ruelles entremêlées
A absorber les maisons colorées

Framboise-passion mélangées
Glissant sur nos palets sucrés
Ecouter les oiseaux pépier
Voir le bel éléphant tournoyer

*** 


Colorées

De belles façades colorées
Aux mile et une facettes
Tel un peintre et sa palette
Burano île de toute beauté
Venise aussi avons arpentée
Ses belles ruelles escarpées
Complicité joie fous-rires
Nous ne voulions plus partir
De découvertes en partage
Sous le soleil et sans ombrage
Tous les trois réunis
En de délicieux souvenirs unis

***

Mer Irisée

Pas de trêve pour le souffle du vent
Les nuages s’épaississent doucement
Ce soir la mer m’honore par sa présence
Je m’y perds dans le froid et le silence

Les vagues ondulent, recouvrent les galets
Fiers, les pieds dans l’eau posent alors les carrelets
Parés de filets, de bois ternis au fil du temps
Teintés de gris, de bleu, ils font face au vent

Leurs lignes se perdent alors, se confondent
Hypnotisée, mon âme vagabonde
Mon regard pénètre une telle immensité
Apparait alors une douce et belle luminosité

Reflets grisés, bleutés, argentés
Je tente de les immortaliser
Entre ciel et mer les teintes s’harmonisent
A travers l’objectif, je suis conquise

***

Longeant les Marais

Longeant les Marais
Chassant Pluie et Nuages
Nous passons ces Hauts Murets
Pour une Petite Pause à Brouage

Belle est la citadelle
Construite par Vauban
Du haut des sentinelles
Plus de Mer depuis longtemps

De Grisaille en Brouillard
Jolie balade Hivernale
Tout en haut des Remparts
Les marais apparaissent sans mal

Seuls dans cette enceinte
Un partage sans faille
Nous arpentons cette terre sainte
Main dans la main sous la grisaille

De ce Gris Ambiant
Une Nature verdoyante
Mon regard reste brillant
Malgré cette pluie larmoyante

***

Seule, Face à l'Océan

L’océan me fait enfin face
Je ferme les yeux comme aspirée
Seule,  là où tout s’efface
Je me laisse enivrer

Seule face à ce paysage
Paisible, emplie de liberté
Le vent me caresse le visage
Y laissant son empreinte iodée

Entre gris et luminosité
Le soleil joue à cache-cache
Me laissant dans la complexité
D’un cliquetis sans pied ni flash

La nuit glisse doucement sur Port-des-Barques
Les vagues m’offrent leur éclat argenté
Suis dans l’attente d’un invité de marque

Devant cet océan  aux reflets de toute beauté

***

Aujourd’hui c’est mercredi, doux moment de pause
Toujours agréable en ce milieu de semaine
Car il faut bien se l’avouer, l’instant s’impose
Comme une aventure ou une bull’ d’oxygène

Une nécessité ; je sais ce qui les amène
Alors je contemple ; les oiseaux prennent la pose
Soleil timide, bull’lecturée, je me repose
Inspirer, expirer pour rester sereine

Ils volent, virevoltent tous ensemble au diapason
Attentive, je suis là en pleine observation
Je m’interroge, je cherche, mais quel est donc leur nom

A ces nomades, noir, jaune doré, rouge en plein vol
Dans mon jardin, en groupe ou seuls ils s’envolent
Seule sans leur nom, ils repartent dans un tourbillon

***

Rouge-Gorges en Frasque

Pas de chagrin de bon matin
Ni d’crachin dans le ciel lorétain
Mais un ciel laiteux
Dans notre bourg sommeilleux
Seules quelques âmes tournoient
Cherchant sous leurs pattes quelques bois
Regards vigilants et danse frétillante
Pour quelques mets appétissants
La mésange prend la pose
Mais le rouge-gorge sera virtuose
Sous le cliquetis curieux
Du photographe victorieux
Contraste fantasque
Le rouge gorge tombe le masque

***

MR Toast et Dame Confiture

Mr Toast aime les petits matins grillés
Où le soleil transperce les voilages
Dame Confiture se prélasse intimidée
Telle une offrande sans emballage

Bientôt sera servi le thé
Thé bergamote ou thé citron
Frémissant, légèrement sucré
Doux  réveil  en cotillons

Ces deux âmes vont se rendre complices
D’Instants précieux, d’Instants délices
Entre regards timides, regards rieurs
Mélange de douceurs et de saveurs

Dame Confiture se laissera dégouliner
Sur M. Toast alors tout émoustillé
Mélange onctueux, mélange sucré
Dessus, dessous,  tout mélangé

Ces deux âmes ne seront plus intimidées
De se retrouver sur la table ensoleillée
Ils vont rester  enfin se prélasser
Sans complexe ni  timidité